Concours de l’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets


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L’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets représente une collaboration entre les organismes subventionnaires de la recherche d’Afrique du Sud, d’Allemagne, du Brésil, du Canada, des États-Unis, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Suisse, afin de tirer parti de l’expertise internationale pour relever les défis mondiaux causés par le changement climatique. Le changement climatique a été reconnu comme la menace la plus importante pour le bien-être et la prospérité futurs de notre planète et de tous ceux qui l’habitent.

On explique dans le Sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies (ONU) (en anglais) que des changements sans précédent du climat de la Terre sont observés dans toutes les régions, qu’ils ont un impact sur tous les écosystèmes et toutes les sociétés et qu’ils continueront à s’intensifier avec la poursuite du réchauffement. En plus de provoquer une perte importante de biodiversité, les changements climatiques dans les écosystèmes affectent la sécurité alimentaire et de l’eau et augmentent l’incidence des maladies et des catastrophes naturelles, qui, à leur tour, augmentent les conflits humains, les déplacements et les impacts sur la santé, y compris les pertes de vie. Les économies sont également touchées, car les pays doivent faire face à l’augmentation des coûts des soins de santé, aux dommages causés aux infrastructures et aux coûts des mesures d’adaptation. Les coûts liés au changement climatique augmentent chaque année.

Jusqu’à présent, une grande partie de la recherche a porté sur les pays et régions du Nord de la planète, qui disposent de plus de ressources pour investir dans la recherche et le développement de technologies qui permettront d’atténuer les effets du changement climatique ou de s’y adapter. À l’inverse, les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ont moins contribué proportionnellement aux émissions à l’origine du réchauffement de la planète, sont touchés de manière disproportionnée par le changement climatique. Dans ces pays, l’impact est sévère et touche les moyens de subsistance, ce qui entraîne une augmentation de la pauvreté et exacerbe les vulnérabilités.

Il est nécessaire d’intensifier la recherche et de renforcer les capacités in situ en ce qui concerne les stratégies et les interventions adaptées au contexte et à la culture pour assurer une atténuation et une adaptation efficaces chez les populations les plus touchées par le changement climatique en raison de leur situation géographique, sociale ou économique. En l’absence d’un couplage critique entre la création de connaissances scientifiques et le développement des capacités, ces groupes vulnérables seront encore plus exposés aux effets du changement climatique, notamment aux futurs événements météorologiques.

Description

L’appel de l’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets veut favoriser l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies communes d’adaptation et d’atténuation pour les groupes vulnérables – soit ceux les plus touchés actuellement par les répercussions climatiques, en raison de leur vulnérabilité physique (grande exposition aux phénomènes climatiques; infrastructure déficiente) et socioéconomique (manque de ressources – informationnelles, technologiques, financières – pour se préparer ou répondre aux effets des changements climatiques, par exemple, en raison de conflits, de problèmes sécuritaires ou d’une fragilité particulière).

L’élaboration de stratégies pour améliorer la résilience aux changements climatiques requiert une approche interdisciplinaire combinant des champs d’expertise variés – sciences naturelles, génie, sciences de la santé, sciences sociales et humanités – et de multiples secteurs – universitaire, public, sans but lucratif, communautaire et privé. La création d’activités de recherche et de solutions en partenariat avec les groupes touchés, une démarche collaborative de nature propice à l’apprentissage par l’expérience et au renforcement des capacités, est gage de succès à long terme.

Les mesures d’adaptation et les stratégies d’atténuation nécessitent des infrastructures physiques, des solutions reposant sur le milieu naturel et des interventions sociales, sanitaires et culturelles en phase avec les valeurs de la collectivité. L’efficacité de la planification et de la mise en œuvre des stratégies repose également sur des conditions favorables, énoncées dans le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat : bonne gouvernance, financement adéquat, connaissances (notamment : capacité institutionnelle; science, technologie et innovation; services climatiques; mégadonnées; coproduction faisant place au savoir autochtone ou local et aux organisations intermédiaires), et adhésion de la collectivité. Il suffit que ces conditions soient absentes, insuffisantes (sur le plan du financement) inefficaces (sur le plan de la gouvernance) ou mal accueillies (sur le plan des stratégies imposées) pour compromettre l’efficacité du changement.

Les équipes de projet doivent être interdisciplinaires, intégrer l’expertise de l’ensemble des spécialités pertinentes pour l’élaboration de stratégies d’atténuation et d’adaptation, et s’adjoindre une expertise en sciences humaines pour la gestion des facteurs habilitants, comme la bonne gouvernance, la capacité communautaire, la géopolitique et la sécurité économique.

Le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat fait état de plus de 130 risques susceptibles de devenir majeurs, en tenant compte des dangers, de l’exposition et de la vulnérabilité climatiques, et les regroupe sous huit grands risques types. Les multiples liens entre ces risques démontrent l’aggravation potentielle des répercussions des changements climatiques. Le rapport souligne également l’importance d’envisager la situation dans son ensemble pour éviter un problème d’inadaptation – c’est-à-dire causer ou accroître les risques dans une région par la mise en œuvre d’une stratégie d’adaptation ou d’atténuation ailleurs. Pour encourager la recherche dans les stratégies globales, les projets doivent viser directement au moins deux des grands risques types.

Voici les huit grands risques types que relève le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat :

  1. Risques pour les systèmes socioécologiques côtiers bas

    Risques pour la protection et les habitats naturels côtiers, la vie, la subsistance, la culture, le patrimoine et le bien-être, et les infrastructures physiques essentielles en zones côtières basses, en raison d’un vaste éventail de dangers, dont la variation du niveau de la mer, le réchauffement et l’acidification des océans, les phénomènes météorologiques extrêmes, la disparition de la glace marine et la fonte du pergélisol.

  2. Risques pour les écosystèmes terrestres et océaniques

    Risques de transformation des écosystèmes terrestres et océaniques ou côtiers, sous l’effet de phénomènes comme la perte d’habitats ou l’arrivée d’espèces envahissantes, entraînant des changements structurels ou fonctionnels importants ou un appauvrissement de la biodiversité et se répercutant sur la subsistance et la sécurité alimentaire des personnes, groupes et collectivités qui en dépendent.

  3. Risques associés aux infrastructures physiques, aux réseaux et aux services essentiels

    Risques causés par des phénomènes extrêmes provoquant le bris d’infrastructures physiques et de réseaux fournissant des biens et services essentiels (alimentation en électricité ou en eau, transport, télécommunications, soins de santé, intervention d’urgence et autres) se répercutant sur les personnes, groupes et communautés qui en dépendent.

  4. Risques pour le niveau de vie

    Risques de répercussions économiques aux échelles mondiale et nationale, notamment sur la pauvreté, le bien-être et les moyens de subsistance, qui englobent l’aggravation des inégalités socioéconomiques entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci et les conséquences sur la capacité de réponse aux effets des changements climatiques ou de lutte contre ces derniers.

  5. Risques pour la santé humaine

    Risques d’aggravation importante et répandue des problèmes de santé (dénutrition et malnutrition, mauvaise hygiène alimentaire, mortalité par la chaleur, morbidité et mortalité par des maladies à transmission vectorielle ou d’origine alimentaire et hydrique et répercussions sur la santé mentale).

  6. Risques pour la sécurité alimentaire

    Risques d’insécurité alimentaire liés au réchauffement mondial, aux sécheresses, aux inondations, à la variabilité des précipitations et aux phénomènes météorologiques extrêmes, et répercussions sur les systèmes alimentaires (impliquant des facteurs comme la réduction de la production et de la diversité alimentaires [cultures, bétail et pêcheries], la sécurité, le traitement, la chaîne d’approvisionnement, l’abordabilité, la préparation et la consommation).

  7. Risques pour la sécurité de l’eau

    Risques relatifs à l’eau : dangers (inondations et sécheresses), pénurie, et détérioration de qualité (ayant des répercussions sur l’assainissement et l’hygiène, la production alimentaire, les activités économiques, les écosystèmes et les cultures et modes de vie autochtones et traditionnels).

  8. Risques pour la paix et la mobilité humaine

    Risques pour la paix au sein des sociétés et entre les sociétés, découlant en partie de l’augmentation, sous l’effet des changements climatiques, du nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté, des conflits armés ainsi que des risques pour la mobilité humaine, notamment la fuite des populations, ou leur migration ou immobilité involontaires.

Projets admissibles

Le concours de l’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets appuiera la recherche interdisciplinaire (intégration d’information, de données, de techniques, d’outils, de perspectives, de concepts ou de théories d’au moins deux disciplines ou organismes de connaissances spécialisées) et intersectorielle (milieux universitaires, de recherche, d’affaires, sociaux – organisation gouvernementale et non gouvernementale – et communautaires au besoin), sur des mesures d’atténuation et d’adaptation participatives, adaptées au contexte et à la culture visant au moins deux des huit grands risques types des changements climatiques énoncés précédemment. Les projets doivent se consacrer à répondre aux besoins des plus touchés par les effets climatiques – les populations de pays à faible et moyen revenus, les territoires autochtones, ou les groupes vulnérables à cause de leur situation géographique, sociale ou économique. Tous les projets doivent collaborer avec les communautés participantes dans la cocréation, l’exécution et la direction de la recherche et des résultats, de même qu’élaborer des approches pour la mise en œuvre de politiques et la mobilisation des connaissances. Ainsi, l’appel a pour but de renforcer la cohésion entre la recherche, la gouvernance et les communautés pour financer des projets à la fois transformateurs et influents. Cette approche permettra de s’assurer que les projets élaborent aussi des stratégies en matière de politiques, de communication et de partenariats communautaires, qui favorisent l’acceptation, l’appui et les changements comportementaux nécessaires à la mise en œuvre. L’équipe doit intégrer des membres de groupes vulnérables.

Pour mettre en évidence les résultats des projets financés et permettre la mobilisation des connaissances et l’apprentissage inter-projets, un forum sera organisé à mi-parcours et à la fin de la période de subvention. On incite les candidats à inclure dans le budget de leur projet les dépenses liées à leur participation aux forums. Les décideurs politiques des gouvernements et des organisations non gouvernementales devraient y participer. Les forums peuvent également servir de tremplin à de nouvelles collaborations de recherche. Les équipes de projet sont également encouragées à organiser des réunions plus fréquentes avec d’autres équipes de projet.

Calendrier

Date Jalon
Janvier 2023 Lancement du concours
Le portail Convergence s’ouvre aux avis d’intention
Février 2023 Webinaires d’information
2 mai 2023 Date limite pour présenter un avis d’intention de présenter une demande obligatoire
7 mai 2023 Le portail Convergence s’ouvre aux demandes détaillées
12 septembre 2023 Date limite pour présenter sa demande détaillée
Février 2024 Avis de décisions de financement
Mars 2024 Date de début des subventions

Webinaires

Les candidates et candidats et les administratrices et administrateurs de la recherche sont invités à assister au webinaire pour en savoir plus sur le concours de l’Initiative internationale conjointe de recherche 2023 sur l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets et sur le processus de présentation de la demande.

Le webinaire sera enregistré, et il sera possible de consulter la présentation après la séance.

À l’intention des candidates et candidats et des administratrices et administrateurs de la recherche

Demande détaillée
Date Heure (heure de l’Est) Langue
16 mai 2023 de 10 h à 12 h français

Assister au webinaire

18 mai 2023 de 10 h à 12 h anglais

Assister au webinaire

Valeur et durée

Les projets doivent être conçus pour être achevés dans un délai de trois ans. Le financement est disponible pour des projets de trois ans. Des prolongations d’un an sans frais sont possibles dans certaines circonstances, sur demande et moyennant une justification appropriée. L’appel est soutenu par des organismes de financement de la recherche de différents pays, qu’on appelle des partenaires du consortium. Le montant total du financement disponible pour soutenir chaque projet variera selon les partenaires du consortium qui soutiendront le projet. Reportez-vous à l’information fournie dans les annexes (liens dans le tableau 1) pour obtenir des détails sur le niveau de soutien financier disponible.

Exigences en matière d’admissibilité

Les candidats doivent postuler en tant que partenariat de projet de recherche transnational. Les équipes de projet doivent être interdisciplinaires et intersectorielles, incorporer l’expertise disciplinaire requise pour développer des stratégies d’adaptation et d’atténuation et inclure les parties prenantes appropriées pour refléter la nature participative et codéveloppée du projet. Il est fortement recommandé que toutes les équipes de projet incluent au moins un expert en sciences humaines parmi les cochercheurs principaux afin de garantir l’intégration de la dimension communautaire/sociale, ce qui favorisera la mise en œuvre réussie des stratégies pour un impact maximal.

Chaque partenaire du consortium peut avoir des règles d’admissibilité supplémentaires pour les candidats et les projets proposés. Utilisez les liens du tableau ci-dessus pour examiner les règles d’admissibilité, les exigences, les mandats de financement, les politiques, les coûts admissibles et la procédure de chaque organisme de financement.

Équipe de projet

Les équipes de projet seront composées de cochercheurs principaux, de cocandidats et de collaborateurs. Les cochercheurs principaux partagent la responsabilité de la direction du projet et de la coordination des activités de recherche proposées, en plus de participer à l’exécution du projet de recherche; les cocandidats et les collaborateurs contribuent à l’exécution du projet de recherche.

Au moins trois pays doivent être représentés parmi les cochercheurs principaux, et l’équipe doit être admissible à recevoir des fonds d’au moins deux partenaires du Consortium. Au moins un cochercheur doit être admissible au programme du FNFR.

Afin de refléter l’expertise requise pour réaliser la nature ambitieuse et interdisciplinaire du projet, les propositions doivent être soumises par des équipes interdisciplinaires et intersectorielles, avec les parties prenantes appropriées, y compris les groupes vulnérables participant au projet. La taille et la composition appropriées de l’équipe dépendront des exigences du projet proposé et pourront inclure des personnes de toute discipline et de tout secteur.

Afin de favoriser la participation de nombreuses personnes et de garantir que les équipes disposent d’un délai suffisant à consacrer au projet, les candidats ne peuvent participer en tant que cochercheurs principaux qu’à une seule demande dans le cadre de ce concours. Une personne inscrite comme cochercheur principal sur plusieurs demandes verra son état modifié en cocandidat sur toutes les demandes sauf une, déterminée par l’ordre dans lequel elles sont reçues.

Chercheurs en début de carrière

On incite les équipes de projet à appuyer la prochaine génération de chercheurs.

Processus de demande

Pour répondre à cet appel, les équipes doivent présenter un avis d’intention au plus tard le 2 mai 2023. L’équipe de recherche doit alors soumettre une demande détaillée au plus tard le 12 septembre 2023.

Principes de financement

L’appel sera mis en œuvre par le biais d’une approche de financement coordonnée : chaque partenaire du consortium financera le(s) chercheur(s) d’une équipe de projet qui est admissible à du financement de leur part.

Le financement sera accordé conformément aux règles, règlements, modalités du partenaire du consortium. Les dépenses admissibles peuvent varier d’une équipe de projet à l’autre. Les candidats doivent examiner la documentation fournie par le(s) partenaire(s) du consortium concerné(s) (liens dans le tableau 1) pour s’assurer que le projet proposé répond à toutes les conditions d’admissibilité.

Les membres de l’équipe qui ne sont pas admissibles à des fonds d’autres partenaires du consortium peuvent être admissibles à un soutien du FNFR.  En utilisant les liens au tableau 1, les équipes de recherche doivent vérifier l’admissibilité des dépenses avant de soumettre la demande détaillée.

Évaluation du mérite

Facteurs dont il faut tenir compte

Recherche autochtone

Il est possible d’utiliser comme références, pour les propositions impliquant de la recherche autochtone, l’Énoncé de principes en matière de recherche autochtone et les Lignes directrices pour l’évaluation du mérite de la recherche autochtone du CRSH. Les lignes directrices sont fournies aux évaluateurs du mérite pour les aider à mieux comprendre la recherche autochtone et les activités liées à la recherche, et pour aider les membres des comités à interpréter les critères d’évaluation particuliers dans le contexte de la recherche autochtone. Les lignes directrices peuvent également être utiles aux évaluateurs externes, aux établissements postsecondaires et aux organismes partenaires qui soutiennent la recherche autochtone.

Facteurs liés à l’équité, à la diversité et à l’inclusion (EDI) dans la conception de la recherche

L’EDI dans la conception de la recherche tient compte de l’impact potentiel que les facteurs d’identité, tels que le sexe, le genre, la race, l’ethnicité, la religion, l’âge et l’invalidité mentale ou physique, peuvent avoir sur l’expérience de la personne. L’objectif de la prise en compte de l’EDI dans la conception de la recherche est de promouvoir une recherche rigoureuse qui tienne compte du sexe et du genre, de même que de nombreux autres facteurs d’identité, comme la race, l’ethnie, la religion, l’âge et le handicap physique ou mental. Les facteurs liés à l’EDI doivent faire partie intégrante de la conception du projet. Une justification doit être fournie dans les cas où une équipe de recherche estime qu’aucun aspect de sa recherche ne peut bénéficier d’une analyse visant à prendre en compte les facteurs liés au sexe, au genre ou à l’identité.

Portefeuille de projets

Le processus d’évaluation tiendra compte de la diversité afin que le portefeuille de projets financés par l’appel soit diversifié en termes de sujets, de géographie, d’équipes de recherche ainsi que de groupes/communautés/individus qui seront touchés par les résultats.

Critères de sélection

On compte six critères de sélection pour cette occasion de financement. Voici un aperçu de ces critères tels qu’ils s’appliquent à l’évaluation des propositions. Les éléments évalués selon chacun des critères sont décrits de manière plus détaillée dans les grilles d’évaluation.

Concordance avec les critères du programme

La recherche proposée doit porter sur au moins deux des huit grands risques types et contribuer à la conception et à la mise en œuvre des stratégies d’adaptation et d’atténuation co-formulées pour les groupes vulnérables. Les demandes doivent clairement décrire les risques auxquels le travail proposé s’attaque. La proposition doit également définir et justifier comment les groupes impliqués dans le travail répondent à la définition d’un groupe vulnérable.

Approche interdisciplinaire et intersectorielle

La recherche proposée doit présenter une approche interdisciplinaire et intersectorielle. L’approche interdisciplinaire – qui intègre de l’information, des données, des techniques, des outils, des perspectives, des concepts ou des théories provenant de deux ou plusieurs disciplines ou ensembles de connaissances spécialisées – apporte une nouvelle perspective au défi à relever. Une approche intersectorielle – qui implique de travailler avec les secteurs de l’université, de la recherche, de l’économie (entreprises), de la société (organisations gouvernementales et non gouvernementales) ou de la communauté) dans la conception et l’exécution du projet – garantira que les projets produisent des résultats utiles et opportuns.

Les projets peuvent concerner toutes les disciplines, tous les domaines thématiques, toutes les approches ou tous les sujets et peuvent porter sur des défis fondamentaux ou appliqués, mais l’approche interdisciplinaire et intersectorielle est considérée comme essentielle pour garantir que les résultats du projet ont un impact réel et la possibilité d’entraîner des changements sociétaux. Les propositions doivent expliquer comment les perspectives, méthodologies et techniques disciplinaires et sectorielles seront intégrées, maintenues et mises en œuvre pour créer des approches interdisciplinaires et intersectorielles. En outre, elles doivent démontrer que l’équipe possède l’expertise requise pour exécuter l’approche.

Équité, diversité et inclusion dans le milieu de recherche et soutien pour les chercheurs en début de carrière

Les candidats doivent clairement démontrer leur engagement envers l’EDI au sein de leurs équipes de recherche, y compris parmi les étudiants, les boursiers postdoctoraux, les cochercheurs principaux, les cocandidats ou les collaborateurs, selon le cas. Les équipes doivent également tenir compte de la diversité en ce qui concerne les étapes de la carrière, les secteurs, les établissements, les régions et les pays. Elles doivent expliquer les mesures qu’elles prendront, les résultats attendus et l’évaluation prévue pour chacun des trois domaines clés suivants :

  • composition de l’équipe et processus de recrutement;
  • occasions de formation et de perfectionnement;
  • inclusion.

Les mesures prises sont censées supprimer les obstacles et offrir des possibilités d’intégration significative de personnes de tous les groupes (y compris les femmes, les peuples autochtones, les membres de minorités racialisées et les personnes handicapées).

Une demande ne doit pas inclure de renseignements personnels sur les membres de l’équipe de recherche dans la section EDI; l’accent est mis sur l’engagement de l’équipe envers l’EDI et non sur son profil EDI.

Pour d’autres détails, voir les Pratiques exemplaires en matière d’équité, de diversité et d’inclusion en recherche du FNRF.

Haut risque – originalité de l’approche/rigueur scientifique

Le haut risque fait référence à l’originalité de l’approche proposée pour relever le défi et à la qualité de la recherche proposée. Les propositions qui portent sur un défi rarement relevé ou sur une combinaison inhabituelle de risques peuvent être considérées comme présentant un risque élevé. Les propositions devront expliquer ce qui suit :

  • en quoi le projet est novateur, dans la mesure où il se rapporte aux méthodes, concepts, information et techniques les plus récents, ainsi qu’à d’autres grands projets en cours;
  • comment l’approche s’appuie sur et bénéficie de l’expertise, des perspectives et des ressources d’une grande variété de régions, de disciplines ou de secteurs, y compris les communautés;
  • la raison pour laquelle l’approche devrait conduire à un changement.

Haut rendement – impact prévu

Les propositions financées doivent avoir le potentiel de créer un changement ou un impact significatif et réel. Les demandes doivent expliquer le changement ou l’impact prévu qui est susceptible de se produire et son importance. Les propositions doivent également décrire les principaux changements attendus à court, moyen et long terme, la probabilité de leur réalisation et qui (ou quoi) sera touché par ces changements. Un haut rendement peut être défini par des éléments tels que :

  • ceux ayant un impact économique, scientifique, artistique, culturel, social, technologique ou sanitaire;
  • ceux ayant un impact ou une incidence sur de grandes communautés, ou sur des communautés ou sous-populations uniques susceptibles de fournir des leçons pour d’autres contextes;
  • ceux qui font progresser de manière significative les connaissances, les méthodes et/ou les technologies actuelles, et les positionner pour qu’elles soient adoptées;
  • ceux qui mettent en œuvre, testent et affinent des solutions pour un impact maximal.

Faisabilité – capacité d’exécuter le projet

La faisabilité a trait au plan et à la capacité de réaliser les activités. Elle compte des éléments comme ceux-ci :

  • les défis de recherche abordés;
  • les connaissances, l’expertise, la capacité et la disponibilité de l’équipe du projet;
  • le plan de travail et le calendrier;
  • le rapport qualité-prix;
  • le plan de mise en œuvre de la recherche, le partenariat avec la communauté, les parties prenantes et les utilisateurs finals;
  • le plan de suivi, d’évaluation et d’apprentissage;
  • l’approche proposée, y compris les facteurs relatifs à l’EDI dans la conception de la recherche, le cas échéant;
  • le partenariat et la réciprocité du projet avec les communautés et les autres parties prenantes;
  • le partenariat et la réciprocité du projet avec les peuples autochtones, le cas échéant;
  • l’adéquation du milieu de recherche;
  • les plans de gestion et de gouvernance;
  • l’évaluation et l’approche visant à minimiser l’empreinte environnementale du projet (réutilisation des données, collaboration pour la cueillette de données sur le terrain, réunions hybrides, moyens de transport, etc.)

Diversité

Après avoir évalué les demandes en fonction des critères énumérés ci-dessus, le comité d’évaluation multidisciplinaire/intersectoriel peut considérer la diversité comme un facteur de second ordre. Ce facteur ne s’appliquera qu’entre des demandes de valeur égale afin de donner la priorité à une demande qui aborde les points suivants :

  • des risques qui ne sont pas abordés par d’autres propositions classées au moins aussi haut dans l’appel;
  • une combinaison inhabituelle de risques;
  • des défis auxquels sont confrontés des groupes vulnérables dans des régions géographiques uniques, qui ne sont pas abordés par d’autres propositions classées au moins au même niveau dans l’appel.

Processus d’évaluation

Étape de l’avis d’intention

Les avis d’intention de candidature seront utilisés à des fins administratives pour évaluer l’admissibilité indicative de l’équipe de projet, pour identifier les évaluateurs externes et pour composer le comité d’évaluation multidisciplinaire/intersectoriel.

Étapes de la demande détaillée

Les demandes détaillées seront évaluées par des évaluateurs externes et par les membres du comité d’évaluation multidisciplinaire/intersectoriel, qui tiendront compte de l’avis des évaluateurs externes.

Des efforts seront faits pour recruter un minimum de deux évaluateurs externes pour évaluer chaque demande détaillée. Les évaluateurs seront invités à commenter les critères d’interdisciplinarité, de haut risque, de haut rendement et de faisabilité. Les évaluateurs externes auront accès au résumé de l’avis d’intention et aux facteurs liés à l’EDI dans la section de conception de la recherche, la proposition de recherche et la justification du budget de la demande détaillée.

Chaque demande sera attribuée à trois membres du comité d’évaluation multidisciplinaire/intersectoriel. Les membres auront accès à l’ensemble de la demande, de même qu’aux rapports des évaluateurs externes. Les membres évalueront les propositions en fonction des critères de sélection suivants, en utilisant les grilles d’évaluation comme guide :

  • Concordance avec le programme (réussite/échec)
  • EDI dans le milieu de recherche (réussite/échec)
  • Approche interdisciplinaire et intersectorielle (réussite/échec)
  • Haut risque (20 %)
  • Haut rendement (40 %)
  • Faisabilité (40 %)

Les cotes des membres pour les critères de haut risque, de haut rendement et de faisabilité détermineront une cote globale pour chaque demande. Le comité d’évaluation se réunira virtuellement pour discuter des demandes. Dans le cas d’un volume élevé de demandes, les cotes des membres peuvent être utilisées pour identifier celles qui feront l’objet d’une discussion pendant la réunion. Une demande ayant reçu une cote globale d’échec pour les critères de concordance avec le programme, l’IDE ou l’interdisciplinarité n’est pas considérée comme étant finançable. Le comité d’évaluation multidisciplinaire/intersectoriel s’accordera sur une liste finale classant toutes les demandes en fonction de leur mérite global.

La liste classée sera utilisée dans les discussions avec les partenaires du consortium pour déterminer les demandes qui seront financées. Les demandes seront financées dans l’ordre de leur classement, de la plus haute cote à la plus basse. Une demande figurant sur la liste ne sera sautée que dans les cas où un partenaire du consortium n’a plus de budget à lui allouer.

Partenaires du consortium

Cet appel est appuyé par des bailleurs de fonds sélectionnés de différents pays.

Tableau 1 : partenaires du consortium
Pays Organisme de financement Chercheurs principaux admissibles Valeur maximale par projet Contact

Canada

Fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR), au nom du Comité de coordination de la recherche au Canada et administré par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

Chercheurs postsecondaires canadiens admissibles à présenter une demande à l’un des trois organismes fédéraux de financement de la recherche

1 500 000 $ CA

NFRF-FNFR@chairs-chaires.gc.ca

Brésil

Sao Paulo Research Foundation (FAPESP)

Cela dépend de la modalité de subvention. Un contrôle préliminaire d’admissiblité sera nécessaire selon les directives de la FAPESP.

L’admissiblité et les restrictions habituelles s’appliquent aux subventions régulières et thématiques.

Subvention de recherche régulière : BRL 150 000  $ par an + une bourse postdoctorale.

Subvention de projet thématique : non limitée (mais durée exceptionnellement courte de 3+1 ans).

chamada-NFRF@fapesp.br

Allemagne

Deutsche Forschungsgemeinschaft (Fondation allemande pour la recherche)

Les chercheurs en Allemagne qui ont terminé leur doctorat peuvent poser leur candidature. Les chercheurs qui travaillent dans un établissement qui n’est pas à but non lucratif ou qui ne permet pas la publication immédiate des résultats de la recherche sous une forme généralement accessible ne sont pas admissibles.

Veuillez noter que les conditions d’admissibilité du programme de bourses de recherche individuelles s’appliquent. Cela comprend l’obligation de coopérer en Allemagne pour les membres d’établissements non universitaires occupant un poste permanent. (Guidelines on the Duty to Cooperate [en anglais, PDF, 95 Ko]).

Aucun budget maximal

Christiane.Joerk@dfg.de
Sigrid.Classen@dfg.de

 

Norvège

Research Council of Norway (RCN)

  1. doctorat approuvé ou qualifications semblables avant la date limite de présentation des candidatures;
  2. être qualifié au niveau de professeur associé ou avoir un emploi actuel ou antérieur à un poste de forsker 1 (professeur de recherche), forsker 2 (chercheur principal) ou seniorforsker (chercheur principal) dans le secteur des instituts ou dans une fiducie de santé.

Sept millions NOK

iuj@rcn.no
zt@rcn.no

Afrique du Sud

National Research Foundation (NRF)

Conformément aux critères d’admissibilité de la NRF et aux règlements sur le financement, seuls les chercheurs en activité résidant en Afrique du Sud et affiliés à un établissement d’enseignement supérieur ou de recherche reconnu, tel qu’une université, une université de technologie, un conseil scientifique, un musée ou d’autres établissements de recherche déclarés par le ministère des Sciences et de l’innovation, peuvent poser leur candidature. Les établissements d’enseignement supérieur privés ne sont pas admissibles.

3,2 millions R

NP.Madonda@risa.nrf.ac.za

Suisse

Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNSRS)

Tous les candidats suisses doivent répondre aux exigences d’admissibilité du FNSRS. Le règlement sur le financement du FNSRS (en anglais, PDF, 244 Ko), le règlement sur la mise en œuvre générale (en anglais, PDF, 816 Ko) et le règlement sur le financement du projet (en anglais, PDF, 119 Ko) sont applicables ou applicables mutatis mutandis. Veuillez noter que les entreprises privées ne sont pas admissibles à du financement.

250 000 CHF

matt.kimmich@snf.ch

Royaume-Uni

UK Research and Innovation (UKRI)

Le chercheur principal doit être un chercheur de niveau postdoctoral ou supérieur, situé dans un organisme de recherche britannique qui est admissible au financement de l’UKRI.

500 000 £

iircc@esrc.ukri.org

États-Unis

National Science Foundation (NSF)

National Endowment for the Humanities (NEH)

Chercheurs situés dans des établissements d’enseignement supérieur (ÉES) - ÉES aux programmes de deux ou quatre ans (y compris les collèges communautaires) accrédités aux États-Unis et dont le campus est situé aux États-Unis. Instructions spéciales pour les campus internationaux des ÉES américains : si la proposition comprend un financement destiné à un campus international d’un ÉES américain (y compris par le biais de contrats de sous-traitance et de contrats de consultant), le proposant doit expliquer le ou les avantages pour le projet de la réalisation sur le campus international et justifier pourquoi les activités du projet ne peuvent pas être réalisées sur le campus américain.

Chercheurs dans des organisations à but non lucratif et non universitaires : musées indépendants, observatoires, laboratoires de recherche, sociétés professionnelles et organisations similaires aux États-Unis associées à des activités d’éducation ou de recherche.

700 000 $ US

wbauchsp@nsf.gov

Fonds Nouvelles frontières en recherche

Le Fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR) soutient la recherche interdisciplinaire, internationale, à haut risque/haut rendement, transformatrice et à réponse rapide de premier plan dans le monde, menée par des chercheurs canadiens travaillant avec des partenaires canadiens et internationaux. Depuis 2018, le FNFR a financé des centaines de chercheurs au Canada et leurs cochercheurs de plus de 40 pays dans le développement de projets de recherche inédits qui répondent aux défis critiques de notre époque. 

Le fonds Nouvelles frontières en recherche est unique dans son objectif de soutenir des projets proposant des approches interdisciplinaires inédites ayant un potentiel d’impact réel. Avec un budget annuel total dépassant les 100 millions de dollars canadiens, le FNFR a cherché à promouvoir ces objectifs par le biais de trois volets de financement distincts. L’initiative internationale pour la recherche sur le changement climatique relève du volet international.

Le FNFR est placé sous la direction stratégique du Comité de coordination de la recherche au Canada (CCRC), qui offre un forum stratégique de haut niveau pour le partage de l’information, l’établissement de consensus et la prise de décisions sur des initiatives tournées vers l’avenir qui renforcent l’entreprise de recherche du Canada, favorisent la recherche de calibre mondial et font progresser le bien-être social et économique.

Annexe

Fondation de recherche de Sao Paulo (FAPESP)

La FAPESP (en anglais) est une fondation publique, financée par les contribuables de l’État de São Paulo, au Brésil, dont la mission est de soutenir des projets de recherche dans des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dans tous les domaines de la connaissance. Par ses attributions, la FAPESP ne peut financer que des chercheurs affiliés à des établissements basés dans l’État de São Paulo.

La FAPESP travaille en contact étroit avec la communauté scientifique : toutes les propositions sont évaluées par des pairs avec l’aide de panels régionaux composés de chercheurs actifs. Elle soutient également de vastes programmes de recherche dans les domaines de la biodiversité, de la bioénergie, des changements climatiques mondiaux (en anglais) et des sciences numériques.

La FAPESP a conclu des accords de coopération avec des organismes nationaux et internationaux de financement de la recherche, des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et des entreprises. La coopération internationale (en anglais) couvre un large éventail de pays et d’organismes.

Fondation de recherche allemande (Deutsche Forschungsgemeinschaft)

La Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG, Fondation allemande pour la recherche) est l’organisme central autonome de financement de la recherche en Allemagne. La DFG est au service des sciences et des sciences humaines et encourage la recherche de la plus haute qualité sous toutes ses formes et dans toutes les disciplines dans les universités et les institutions de recherche non universitaires. L’accent est mis sur le financement de projets développés par le milieu universitaire lui-même dans le domaine de la recherche axée sur la connaissance.

La DFG finance des projets de recherche, crée des occasions compétitives et mène des procédures d’examen, d’évaluation, de sélection et de décision des propositions de recherche. Elle contribue à façonner les conditions générales et les normes de la recherche universitaire. La DFG entretient le dialogue avec la société, la politique et l’économie et soutient le transfert de connaissances. Elle conseille les institutions publiques et les institutions d’intérêt public sur les questions relatives à la recherche universitaire et à la politique de recherche.

En outre, la DFG veille tout particulièrement à promouvoir la coopération internationale, les chercheurs en début de carrière, l’égalité des sexes et la diversité dans les sciences et les sciences humaines.

Annexe (en anglais, PDF, 151 Ko)

Le Research Council of Norway (RCN)

La mission du Research Council of Norway (RCN) est de rendre possible la meilleure recherche et l’innovation. Notre objectif est de promouvoir une société où la recherche est créée, utilisée et partagée, et contribue ainsi à la restructuration et au renforcement de la durabilité. Le RCN investit chaque année 10 milliards de NOK dans la recherche et l’innovation au nom du gouvernement norvégien. Il nous incombe de veiller à ce que ce financement aille aux meilleurs projets de recherche et d’innovation.

Plus de 2 000 examinateurs internationaux évaluent et classent les propositions de subventions qui nous sont soumises. Les décisions de financement sont prises par nos conseils de portefeuille, qui sont composés de près de 200 membres indépendants issus de tous les secteurs.

Le RCN est le principal organe consultatif des autorités sur les questions de politique de recherche et exécute les tâches qui lui sont confiées par 15 ministères. Les activités du RCN jouent un rôle important dans le plan à long terme du gouvernement pour la recherche et l’enseignement supérieur.

Annexe (en anglais, PDF, 99 Ko)

National Research Foundation (NRF)

La National Research Foundation (NRF) (en anglais) est un organisme indépendant créé par la loi sur la Fondation nationale pour la recherche (loi n° 23 de 1998). En tant qu’organisme de recherche et de développement scientifique mandaté par le gouvernement, la NRF finance la recherche, le développement de capacités humaines de haut niveau et d’infrastructures de recherche essentielles pour promouvoir la production de connaissances dans tous les domaines disciplinaires, y compris les systèmes de connaissances autochtones (IKS). L’objectif de la NRF est de créer des instruments de financement innovants pour soutenir les étudiants de troisième cycle et les chercheurs, de faire progresser le développement des carrières dans la recherche, d’accroître l’engagement du public dans la science et d’établir des plateformes de recherche de pointe qui transformeront le paysage scientifique et inciteront une communauté de chercheurs représentative à aspirer à la compétitivité mondiale. La NRF promeut les intérêts de la recherche et de l’innovation sud-africaines à l’échelle nationale et internationale. En collaboration avec les institutions de recherche, les entreprises, l’industrie et les partenaires internationaux, la NRF jette des ponts entre les communautés de recherche pour un bénéfice mutuel qui contribue au développement national. La NRF occupe la position unique d’être la seule institution de recherche publique mandatée pour faire avancer, soutenir et promouvoir la recherche dans tous les domaines de la science et, par conséquent, les partenariats et la coopération sous-tendent un modèle de prestation efficace.

Annexe (en anglais, PDF, 859 Ko)

Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNSRS)

Selon un mandat du gouvernement, le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNSRS) soutient la recherche scientifique dans toutes les disciplines académiques - de la physique à la médecine en passant par la sociologie. Fin 2021, le FNSRS finançait 5 700 projets impliquant plus de 20 000 chercheurs, ce qui en fait la première institution suisse d’encouragement de la recherche scientifique.

Pour garantir son indépendance, le FNSRS a été créé en 1952 sous la forme d’une fondation privée. Sa tâche principale est l’évaluation des propositions de recherche. En 2021, il a attribué 882 millions de francs aux propositions de projets les plus prometteuses. En attribuant l’argent public de la recherche selon le principe de la concurrence, le FNSRS contribue à la haute qualité de la recherche en Suisse.

En étroite collaboration avec les établissements d’études supérieures et d’autres partenaires, le FNSRS s’efforce de créer des conditions optimales pour le développement et l’intégration internationale de la recherche suisse. Il accorde une attention particulière à la promotion des jeunes chercheurs. En outre, il accepte des mandats d’évaluation afin de s’assurer que les grandes initiatives de recherche financées par des tiers offrent la meilleure qualité scientifique possible.

Annexe (en anglais, PDF, 164 Ko)

UK Research and Innovation (UKRI)

UK Research and Innovation (UKRI) (en anglais) est un organisme public non ministériel du gouvernement du Royaume-Uni qui dirige le financement de la recherche et de l’innovation. L’Economic and Social Research Council (ESRC) et l’Arts and Humanities Research Council (AHRC) font partie des neuf organismes de l’UKRI. L’ESRC est le plus important bailleur de fonds du Royaume-Uni pour la science des données économiques, sociales, comportementales et humaines. L’ESRC soutient des recherches indépendantes et de haute qualité qui ont un impact sur les entreprises, le secteur public et la société civile. AHRC finance des chercheurs de calibre mondial dans un large éventail de domaines des arts et des sciences humaines, de la philosophie et des industries créatives à la conservation de l’art et à la conception de produits. La recherche financée par l’AHRC s’attaque à certains des plus grands défis de la société, comme la lutte contre l’esclavage moderne, l’exploration des implications éthiques de l’intelligence artificielle et la compréhension de ce qu’est l’être humain.

Annexe (en anglais)

National Science Foundation (NSF)

La National Science Foundation (NSF) (en anglais) est un organisme fédéral américain indépendant créé par le Congrès en 1950 [F1] « pour promouvoir le progrès de la science, faire progresser la santé, la prospérité et le bien-être de la nation et assurer la défense nationale... ». La mission de la NSF soutient le progrès intellectuel et économique de la société et l’amélioration du bien-être de ses citoyens par l’acquisition continue de nouvelles connaissances dans les domaines des sciences biologiques, de l’informatique et de l’ingénierie, de l’ingénierie, des géosciences, des sciences mathématiques et physiques, des sciences sociales, comportementales et économiques, de l’enseignement des STIM, et de la technologie, de l’innovation et des partenariats. Avec un budget annuel de 8,8 milliards de dollars (exercice 2022), la NSF finance environ 27 % du budget fédéral total de la recherche fondamentale menée dans les collèges et universités américains.

La NSF remplit sa mission en versant des subventions à durée limitée - actuellement environ 12 000 nouvelles subventions par année, d’une durée moyenne de trois ans - pour financer des propositions de recherche spécifiques qui ont été jugées les plus prometteuses par un système rigoureux et objectif d’évaluation du mérite. La plupart de ces bourses sont attribuées à des universités américaines ou à des institutions liées à la recherche pour soutenir la recherche d’individus ou de petits groupes de chercheurs. D’autres financent des centres de recherche, des instruments et des installations qui permettent aux scientifiques, aux ingénieurs et aux étudiants de travailler aux frontières les plus reculées de la connaissance. Ainsi, la NSF finance des projets de recherche, des installations de pointe et des occasions éducatives qui permettront d’enseigner de nouvelles compétences aux étudiants en sciences et en ingénierie, qui constituent la main-d’œuvre de demain.

National Endowment for the Humanities

Le National Endowment for the Humanities (NEH) (en anglais) est une agence fédérale indépendante créée en 1965. Elle est l’un des principaux bailleurs de fonds des programmes de sciences humaines aux États-Unis. Le NEH soutient la recherche et l’apprentissage en histoire, en littérature, en philosophie et dans d’autres domaines des sciences humaines en finançant des propositions sélectionnées et évaluées par des pairs dans tout le pays. Des renseignements additionnels sur l’agence et ses programmes de subventions sont disponibles au neh.gov. Le NEH n’est pas un partenaire du consortium dans le cadre de cet appel, mais il apportera un soutien financier à certains projets par l’intermédiaire de la NSF.

Annexe (en anglais)

Modalités et conditions

Les partenaires du consortium ont le droit de :

  • déterminer l’admissibilité des demandes, en fonction de l’information qu’elles contiennent;
  • interpréter les règlements et les politiques régissant leurs possibilités de financement;
  • appliquer des conditions aux subventions individuelles;
  • modifier, sans préavis, les conditions d’attribution des subventions, tout changement marqué dans les règlements étant annoncé rapidement.

Foire aux questions

Les équipes doivent-elles compter une personne en provenance du Canada?

Oui. Les équipes doivent compter au moins une cochercheure principale ou un cochercheur principal qui est admissible à présenter une demande au fonds Nouvelles frontières en recherche et dont l’affiliation principale est avec un établissement canadien qui détient présentement la pleine admissibilité institutionnelle auprès de l’un des organismes fédéraux de financement de la recherche. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité des cochercheures principales et cochercheurs principaux admissibles au Fonds, consultez les renseignements supplémentaires. 

Faut-il que chaque membre de l’équipe présente séparément une demande?

Non. La cochercheure principale ou le cochercheur principal admissible au fonds Nouvelles frontières en recherche a la responsabilité de soumettre la demande de l’équipe dans le portail Convergence, puis d’inviter l’ensemble des membres de l’équipe à s’y joindre. Une fois les invitations acceptées, toutes les cochercheures principales et tous les cochercheurs principaux seront en mesure d’apporter des modifications à la demande. Certains partenaires du consortium auront besoin que des renseignements supplémentaires leur soient envoyés directement. Pour en savoir plus, cliquez sur les liens des partenaires du consortium concernés fournis dans le tableau 1.

Je participe (à titre de chercheure principale désignée ou chercheur principal désigné, cochercheure principale ou cochercheur principal, cocandidate ou cocandidat) à une subvention active du fonds Nouvelles frontières en recherche et (ou) je participe à une demande courante dans le cadre d’un autre concours du Fonds (p. ex. Exploration ou Transformation). Suis-je admissible au présent concours?

Il n’y a aucune restriction quant à la participation d’une personne qui a demandé, va demander ou détient actuellement (à titre de chercheure principale désignée ou chercheur principal désigné, cochercheure principale ou cochercheur principal, cocandidate ou cocandidat) une autre subvention du fonds Nouvelles frontières en recherche (Exploration, Transformation, plateforme mondiale ou appels spéciaux).

Les équipes peuvent-elles comprendre des membres qui ne sont pas originaires de l’un des pays partenaires du consortium?

Oui. Certains partenaires du consortium peuvent financer des membres d’équipe provenant de pays qui ne sont pas membres du consortium. En outre, les partenaires du consortium peuvent chacun avoir des règles d’admissibilité supplémentaires pour les candidates et candidats et pour les projets proposés. Cliquez sur les liens fournis dans le tableau 1 et consultez les annexes des partenaires du consortium pour connaître les règles d’admissibilité, les exigences, les mandats de financement, les politiques, les coûts admissibles et les procédures propres à chaque organisme de financement. 

Dans le cadre du fonds Nouvelles frontières en recherche, les membres de l’équipe qui ne sont pas admissibles à recevoir des fonds de partenaires du consortium peuvent toutefois être admissibles à recevoir le soutien du Fonds (voir les renseignements supplémentaires). Cependant, l’équipe doit compter au moins une cochercheure principale ou un cochercheur principal dont l’affiliation principale est avec un établissement canadien admissible.

Les coûts indirects peuvent-ils être partagés entre les partenaires du Canada et de l’étranger?

Pour ce qui est du financement accordé par le fonds Nouvelles frontières en recherche, les coûts indirects sont supposés être partagés entre les candidates et candidats, et ce, selon la même proportion que les coûts directs, s’il y a lieu. Pour ce qui est des fonds provenant des partenaires du consortium, consultez l’annexe de chacun d’eux.

Les demandes doivent-elles traiter à la fois de l’adaptation aux changements climatiques et de l’atténuation de leurs effets?

Non. Les demandes n’ont pas à traiter à la fois de l’adaptation et de l’atténuation. Il appartient à chaque équipe de recherche de justifier la manière dont sa demande répond aux critères de concordance avec le programme.

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