Susanne Lajoie : Dans le cadre de cette initiative, nos partenaires proviennent des quatre coins du monde, du Canada, des États‑Unis, de l’Allemagne, de l’Australie et de Hong‑Kong. Dans certains cas, il s’agit d’affiliations interuniversitaires, notamment de centres de simulation médicale, de centres d’éducation médicale, d’établissements de recherche qui s’intéressent à des systèmes de tutorat intelligent, ou d’intervenants d’un réseau qui apportent des perspectives en matière de graphisme, de médias et de sciences informatiques, de conseils scolaires et d’un partenaire sans but lucratif, le CRIM (Centre de recherche informatique de Montréal).
Ce que nous avons appris, c’est que nos partenaires ne s’intéressent pas uniquement à la recherche. Ils tentent de trouver des façons novatrices d’utiliser les outils qu’ils mettent au point. Ils possèdent des logiciels extraordinaires dont nous aimerions nous servir à titre de chercheurs et, de leur côté, ils souhaiteraient que nous les testions.
Roger Azevedo : L’industrie des technologies conçoit des environnements d’apprentissage assisté par ordinateur afin d’améliorer la formation des enseignants et l’apprentissage des étudiants. Nous aimerions toutefois arriver au même résultat en s’appuyant sur une approche théorique et empirique plutôt que d’utiliser l’approche usuelle axée sur la technologie.
Susanne Lajoie : La semaine dernière, une chose très intéressante s’est produite lorsque Roger et moi avons rendu visite au CRIM. Nous sommes parvenus à déterminer quels outils précis, élaborés par ce partenaire, pourraient être utilisés de façon novatrice dans le contexte de la recherche. Dans certains cas, il s’agissait d’usages auxquels nous n’avions même pas pensé.
Nous parvenons donc à innover, et c’est extraordinaire parce que nous n’avions même pas prévu ce que ces partenariats allaient nous apporter.
Et, comme l’a mentionné Roger, l’un de nos objectifs consistait à faire appel à plusieurs disciplines afin de résoudre un problème très important.
Roger Azevedo : Une partie de la synergie à laquelle Susanne fait référence porte sur le fait que nous souhaitons nous attaquer à des problèmes de la vie réelle. Que la technologie contribue à la formation dans un contexte médical ou qu’elle serve à l’enseignement en salle de classe, nous pouvons interpréter et sortir du laboratoire les résultats, et avoir ainsi une véritable incidence sur la vie des gens.
Susanne Lajoie : Nous avons conçu notre partenariat afin de profiter de toutes ces forces que nous pouvons examiner ‑ plusieurs types de données probantes d’apprentissage ainsi que les effets en cours d’apprentissage.