E. Dianne Looker

E. Dianne Looker

E. Dianne Looker est professeure émérite de l’Acadia University et de la Mount Saint Vincent University, en Nouvelle-Écosse. Sa passion pour la recherche s’est manifestée alors qu’elle était étudiante de premier cycle à la Carleton University, qui lui a décerné un baccalauréat en sociologie en 1967. Elle a ensuite mené d’autres recherches pour obtenir une maîtrise de l’University of Waterloo en 1971 et un doctorat de la McMaster University en 1977. Elle a été nommée professeure au département de sociologie de l’Acadia University en 1975, puis titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 de la Mount Saint Vincent University en 2005. Elle a pris sa retraite en 2012.

Elle a été membre de plusieurs comités internes et externes. Elle a coprésidé l’Atlantic Research Data Centre, qui permet aux chercheurs d’avoir accès aux données restreintes de Statistique Canada. À ce titre, elle a pris une part active aux activités du comité de coordination du Réseau canadien des centres de données de recherche. Elle a conseillé des ministères et organismes nationaux, parmi lesquels Industrie Canada, Statistique Canada, Emploi et Développement social Canada, la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire et le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada). Elle accepte des contrats de recherche et a effectué, entre autres, des analyses pour les rapports annuels de l’Association canadienne pour les études supérieures.

Ses recherches ont surtout porté sur les jeunes, en particulier les jeunes de milieu rural et leur passage à l’âge adulte. Une bonne partie de ses travaux ont examiné les parcours d’apprenants des jeunes. E. Dianne Looker a prononcé une allocution liminaire virtuelle au congrès national sur l’enseignement en milieu rural au Canada, organisé par l’University of Saskatchewan en mars 2021. Elle a obtenu bon nombre de subventions et de contrats pour ses travaux de recherche et a beaucoup publié, aussi bien dans des livres que dans des revues à comité de lecture. Ardente défenseure des petites universités et des établissements en milieu rural, elle estime également que les universitaires âgés et toujours actifs ont un rôle important à jouer, que ce soit en tant que chercheurs ou comme mentors auprès des jeunes en début de carrière. Ainsi, l’expertise des chercheurs chevronnés peut être mise à contribution pour rehausser la qualité de la recherche en sciences humaines au Canada.

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