Innovation dans les organismes de sport communautaires

 

Selon Larena Hoeber, de nombreux organismes de sport communautaires sont sous-financés, ont peu de ressources et comptent beaucoup sur des bénévoles.

Professeure agrégée à la Faculté de kinésiologie et de sciences de la santé de l’University of Regina, Mme Hoeber a dirigé une étude sur l’innovation dans les organismes de sport communautaires.

La phase initiale de la recherche visait à déterminer si les organismes de sport communautaires étaient innovateurs. Ce qui a été constaté, c’est qu’ils tentaient de faire des choses qui étaient nouvelles pour eux.

Mme Hoeber, qui a œuvré dans le domaine de la gestion des sports, a mené des recherches sur des questions liées à la diversité dans les organismes de sport, notamment l’équité entre hommes et femmes en athlétisme universitaire et le bénévolat autochtone.

Cette étude avait pour but de mieux comprendre les mécanismes auxquels les organismes ont recours et l’influence que ces mécanismes exercent sur leur capacité d’innovation.

Mme Hoeber admet que la recherche a tardé à être connue, et que l’on ne sait pas encore quel impact elle aura. Ses travaux permettent toutefois de jeter un éclairage sur un corpus de plus en plus étoffé de connaissances dans le domaine de la gestion des sports. Ils peuvent mettre des moyens novateurs à la disposition des organismes de sport pour recruter des membres et les retenir, entre autres, l’adoption de nouveaux mécanismes, structures et programmes pouvant inciter à rechercher les effets physiques et sociaux positifs de la pratique des sports.


Cette recherche a été financée par Sport Canada, par l’entremise de l’Initiative de recherche sur la participation au sport.