Vieillissement et itinérance
Une chercheure nous rappelle que l’itinérance n’a pas d’âge
Les défis que doit relever une société vieillissante sont bien connus, mais il demeure que la grande majorité des initiatives envisagées sont axées sur le vieillissement en bonne santé, l’autonomie des personnes âgées et les politiques relatives aux pensions. On ne tient guère compte des expériences des personnes qui ont un parcours de vie atypique, comme les personnes âgées itinérantes.
Amanda Grenier, de la McMaster University, entend remédier à cette lacune en se penchant sur des questions qui se situent au carrefour du vieillissement et de l’itinérance. Mme Grenier fait valoir que, trop souvent, les stratégies ayant pour but de s’attaquer à l’itinérance sont axées uniquement sur les jeunes et les personnes en âge de travailler et excluent ceux et celles qui font face à l’itinérance plus tard dans leur vie.
Les travaux de Mme Grenier nous permettent d’approfondir notre connaissance des répercussions qu’a l’itinérance sur les transitions à un âge avancé, sur les pratiques en matière de services sociaux dans les logements avec services de soutien et sur les inégalités économiques. Ils fournissent par ailleurs des données probantes aux responsables des politiques, qui peuvent ainsi préconiser de nouvelles formules et de nouveaux programmes.