Vers une société plus inclusive
Une chercheure étudie la dynamique de groupe en vue de créer des milieux de travail plus sains et plus agréables
Le Canada a de plus en plus besoin d’une main-d’œuvre instruite et qualifiée pour relever les défis posés par une économie du savoir en plein essor, mais certains groupes démographiques – notamment les femmes immigrantes – demeurent sous-représentés au sein de la main-d’œuvre, et ce, malgré leurs titres de compétences.
Afin de mieux comprendre l’inclusion sociale en milieu de travail, Ann Beaton, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en relations intergroupes de l’Université de Moncton, étudie la dynamique de groupe et s’intéresse tout particulièrement aux groupes sous-représentés.
Jusqu’à maintenant, la recherche portant sur l’inclusion sociale s’est davantage attachée aux moyens de surmonter les obstacles à la formation et à l’emploi. Mme Beaton entend plutôt se concentrer sur les expériences vécues par les femmes œuvrant dans des domaines non traditionnels, par les jeunes autochtones qui connaissent du succès dans leurs études et par les personnes handicapées qui essaient de se tailler une place sur le marché du travail.
Les constatations de Mme Beaton permettront aux responsables des politiques et aux dirigeants communautaires de mieux contrer les effets négatifs de l’exclusion sociale sur ces groupes, tout en améliorant leur santé, leur qualité de vie et leur niveau de vie.