Recherche sur le sarcasme : Comme si c'était nouveau!

Si vous comprenez l'ironie verbale de ce titre, vous devez avoir au moins entre cinq et huit ans, et si vous trouvez ce titre amusant, vous devez probablement avoir au moins 10 ans, selon une nouvelle recherche effectuée par une psychologue de l'University of Calgary.

Depuis six ans, Penny Pexman étudie le sarcasme. Elle affirme que bien que les adultes ont tendance à présumer que les enfants saisissent ce concept à un jeune âge, ils n'en apprécient pas toutes les conséquences sociales —- y compris l'humour — avant d'être plus âgé.

« Les adultes parlent sans arrêt avec sarcasme aux enfants et leur disent qu'ils ne font que les taquiner », fait remarquer Mme Pexman. « En fait, la plupart des enfants jusqu'à l'âge de 10 ans, et même parfois après, ne trouvent pas vraiment que le sarcasme soit drôle. Étant donné que le sarcasme est l'un des éléments clés de l'intimidation, il est important que nous comprenions les facteurs qui aident les enfants à l'interpréter. »

Penny Pexman affirme que les chercheurs ne sont pas certains de ce qui fait que nous comprenons le sarcasme. Cependant, il est clair qu'il existe plus d'un seul développement cognitif. Parmi les facteurs qui pourraient y contribuer, nous comptons l'exposition des enfants au sarcasme à la maison, le milieu social auquel ils appartiennent et le type d'émissions télévisées qu'ils regardent. Ironiquement, le sarcasme utilisé dans les émissions pour enfants pourrait bien, en grande partie, ne pas être compris par le public visé.

Avec l'aide de Melanie Harris, étudiante au doctorat, Mme Pexman a testé la compréhension de 64 enfants en utilisant des marionnettes et en créant des scénarios faisant appel aux formes les plus simples de sarcasme ou de communication contrefactuelle. Par exemple, dans l'un des scénarios, un client dans un restaurant commande des ailes de poulet et on lui apporte une salade à la place. Il dit alors au serveur : « Vous avez une bonne mémoire ». Les enfants devaient alors expliquer ce que voulait dire le client et s’il le disait d'un air méchant ou gentil.

La recherche de Mme Pexman traite des aspects sociaux et cognitifs de la compréhension du langage figuré. Elle comprend également l'étude des adultes et de leur utilisation du sarcasme, de même que la façon dont les enfants, les jeunes adultes et les personnes âgées interprètent les proverbes. La recherche de Mme Pexman est subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Si vous comprenez l'ironie verbale de ce titre, vous devez avoir au moins entre cinq et huit ans, et si vous trouvez ce titre amusant, vous devez probablement avoir au moins 10 ans, selon une nouvelle recherche effectuée par une psychologue de l'University of Calgary.

Depuis six ans, Penny Pexman étudie le sarcasme. Elle affirme que bien que les adultes ont tendance à présumer que les enfants saisissent ce concept à un jeune âge, ils n'en apprécient pas toutes les conséquences sociales —- y compris l'humour — avant d'être plus âgé.

« Les adultes parlent sans arrêt avec sarcasme aux enfants et leur disent qu'ils ne font que les taquiner », fait remarquer Mme Pexman. « En fait, la plupart des enfants jusqu'à l'âge de 10 ans, et même parfois après, ne trouvent pas vraiment que le sarcasme soit drôle. Étant donné que le sarcasme est l'un des éléments clés de l'intimidation, il est important que nous comprenions les facteurs qui aident les enfants à l'interpréter. »

Penny Pexman affirme que les chercheurs ne sont pas certains de ce qui fait que nous comprenons le sarcasme. Cependant, il est clair qu'il existe plus d'un seul développement cognitif. Parmi les facteurs qui pourraient y contribuer, nous comptons l'exposition des enfants au sarcasme à la maison, le milieu social auquel ils appartiennent et le type d'émissions télévisées qu'ils regardent. Ironiquement, le sarcasme utilisé dans les émissions pour enfants pourrait bien, en grande partie, ne pas être compris par le public visé.

Avec l'aide de Melanie Harris, étudiante au doctorat, Mme Pexman a testé la compréhension de 64 enfants en utilisant des marionnettes et en créant des scénarios faisant appel aux formes les plus simples de sarcasme ou de communication contrefactuelle. Par exemple, dans l'un des scénarios, un client dans un restaurant commande des ailes de poulet et on lui apporte une salade à la place. Il dit alors au serveur : « Vous avez une bonne mémoire ». Les enfants devaient alors expliquer ce que voulait dire le client et s’il le disait d'un air méchant ou gentil.

La recherche de Mme Pexman traite des aspects sociaux et cognitifs de la compréhension du langage figuré. Elle comprend également l'étude des adultes et de leur utilisation du sarcasme, de même que la façon dont les enfants, les jeunes adultes et les personnes âgées interprètent les proverbes. La recherche de Mme Pexman est subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Texte publié avec la permission de l'University of Calgary.