Catherine Elliott
Professeure adjointe
École de gestion Telfer, Université d’Ottawa
Notre synthèse portait sur l’encadrement d’une population hétérogène. Nous nous sommes intéressés aux groupes sous-représentés dans le domaine de la gestion, comme les Autochtones canadiens, les femmes, les minorités visibles et d’autres groupes désignés.
Nous avons examiné les défis auxquels ces groupes doivent faire face pour accéder à des postes de direction, et nous croyons que nos résultats permettront d’élaborer de meilleures stratégies afin d’aider ces groupes à gravir des échelons, plus précisément en ce qui a trait au mentorat.
D’un point de vue pragmatique, nous avons constaté, en réalisant notre synthèse des connaissances, qu’il y a une pénurie de mentors, de mentors auxquels ces groupes désignés pourraient s’identifier. En ce qui concerne les femmes, il y en a plus, mais les groupes désignés, comme les personnes handicapées ou les Autochtones, eux, n’ont pas de « modèles » aux échelons supérieurs en qui se reconnaître. C’est là l’une des principales conclusions de notre synthèse. Il faut qu’il y ait des mentors issus de ces groupes à des échelons supérieurs, car les membres de ces groupes aiment être guidés par des personnes qui leur ressemblent sur le plan culturel et qui partagent leurs valeurs.